Billet d’humeur #3 – Le chemin se construit en marchant

Mardi 09 mai, 15h58

Sortie de sieste. À peine ai-je entrouvert la porte de ma chambre que j’ai ressenti le poids de l’air m’inciter à économiser cette énergie fraîchement récupérée. Le tempo est lent, ralenti par la vague de chaleur étouffante qui submerge l’île depuis quelques jours.

Qui a dit que la météo du mois de Mai était mauvaise ici ? Mes pensées se tournent vers Christo qui s’inquiétait du risque de pluie lorsqu’il a pris ses billets pour me rejoindre. À vrai dire, après avoir consulté les prévisions météo pour le mois à venir je l’étais aussi. N’ayant jamais dépassé le mois d’avril ici, je ne pouvais pas me fier à grand chose de plus pour l’aider dans sa décision. Il faut dire qu’en France, on a tendance à être sceptiques avec la météo. Lorsque les prévisions annoncent du soleil et des nuages, ce sont plutôt ces derniers que l’on a tendance à voir – en abondance. Ici, c’est tout l’inverse : ça fait 3 jours que l’indicateur est sur orage/pluie et, bien qu’on en ai eu, le plus gros de la journée reste un bon vieux soleil de plomb comme on peut en rêver d’une île tropicale. 
Ne t’inquiète donc pas, mon Bon, tu verras plus le soleil les deux prochaines semaines que Paris n’en a vu depuis le début de l’année. Et il me tarde que ça arrive.

À mesure que son arrivée se rapproche et que j’écris ces lignes, je prends petit à petit la mesure du temps qu’il me reste ici. Un sentiment mêlé de gratitude et d’envie d’encore qui affute ma conscience des jours à venir. Je ne veux en perdre aucune miette. Les événements sont cycliques ici et chaque jour de la semaine correspond à un lieu de rendez-vous. Demain, c’est le marché nocturne de Seaboard et ses stands aux airs hippies, accompagnés d’une scène couverte où un nouveau dj vient chaque semaine raconter une histoire techno pour la soirée. Un peu de gestion est également prévue pour préparer l’arrivée du Chri histoire de se mettre dedans d’entrée. Il y a tant de choses à faire ici et j’ai gardé un certain nombre d’entre elles de côté pour les faire en binôme. Parmi lesquelles partir à la découverte de l’île, ses monts, cascades et jungle luxuriante, aller à la plage – ouais, goûter les plats des restaurants les plus « chics » ou encore partir à la découverte des lagons de Koh Tao, la troisième île de l’archipel. 

Mais avant cela, il me reste quelques jours en solo. Des jours précieux qui conditionneront mon mood pour la fin du séjour. Si je vous ai partagé, lors du dernier article, le besoin de me prouver à travers l’accomplissement de tâches personnelles, la réalité de ces dernières semaines fut un peu différente. 

Revenons quelques semaines en arrière, avant mon arrivée sur cette île dont je n’ai pas encore cité le nom…


Mars 2023

Bien avant que je ne redécouvre les événements cycliques de l’île, un autre cycle, plus ample, s’est réenclenché sans que je ne m’en rende tout de suite compte. Quelques jours avant mon départ de France, je n’avais encore aucune idée de la forme que prendrait ce voyage de 10 semaines. À mesure que l’échéance se rapprochait, la Thaïlande prenait forme dans mon esprit, façonnée par les bonnes expériences que j’y ai vécues, l’atmosphère que l’on y retrouve et toutes les destinations à côté desquelles je suis passé lors de ma première visite. Car bien que relativement longue (~2mois), cette première visite s’était résumée à un passage express par Bangkok, pour enchaîner dans la foulée sur cette île dont on m’avait compté les mérites. 2 endroits seulement, parmi un vivier de spots tous plus alléchants les uns que les autres.

S’ancrait donc de plus en plus dans mon esprit l’envie d’approfondir ma connaissance du pays par l’exploration du sud-est (Krabi, Phi Phi, etc.) et surtout du nord (Pai, Chiang Mai) dont les bons échos sont parvenus plusieurs fois à mes oreilles. Mais en bon lecteur vous savez que mes plans ont pris une autre tournure. Les personnes rencontrées dans les auberges Bangkokiennes ont piraté mes plans, chatouillant certains de mes meilleurs souvenirs. Il ne m’a fallu qu’un petit argument rationnel : « tu sais que la saison sèche s’achève dans un mois dans le sud ? » pour me faire abandonner la route du nord pour l’instant. Pendant un bref instant, j’ai envisagé de prendre la route de l’île en faisant un détour par ces quelques stations du sud-est, « pour voir ». En vain. Même cette tentative est tombée à l’eau. Je crois que je n’avais pas la tête à vadrouiller au début du séjour. Ce n’était pas ce dont j’avais besoin sur le moment. Et surtout, ma cible était verrouillée. Le destin avait parlé : j’allais répéter le même schéma que 4 ans plus tôt.

J’apprécie particulièrement cette forme de liberté et d’état d’esprit. Avancer vers l’inconnu, laisser la possibilité à son cheminement de pensée d’évoluer au fil des jours selon les personnes rencontrées, les informations partagées et la fluctuation de ses envies et besoins. Moins on s’attache à regarder au loin et plus les possibilités s’offrent à nous au présent. C’est ce qui rend le voyage si vivant : l’imprévisible spontanéité. J’aime autant avoir des plans que la liberté de les changer, ce qui correspond bien à un têtu indécis comme moi.


Samedi 1er avril

Ma tête balance au rythme des trous dans la chaussée, comme un bobblehead sur le tableau de bord d’une voiture. Le voyage de nuit n’est pas des plus reposants, mais la perspective d’arriver bientôt à destination compense le manque de sommeil. Après 9h de route depuis Bangkok, plus qu’un petit trajet en navette d’une heure trente suivi d’un autre de quelques heures en bateau et je poserai finalement le pied là où toutes les routes semblent me mener : Koh Phangan. 

À arrivée, je suis accueilli par Antoine, avec qui j’ai échangé pour la première fois au téléphone trois jours plus tôt. J’ai reçu son contact quelques semaines avant mon départ par Victor qui, lorsque je lui ai parlé de mes plans de voyage en Thaïlande et principalement de Phangan – comme quoi l’idée trottait déjà dans ma tête, m’a immédiatement dit « contacte mon pote Antoine ». C’est chose faite. Et je dois dire que je ne m’attendais pas à un si bel accueil. Coutumier de l’île depuis plusieurs années, il m’a rapidement introduit à des personnes et événements que j’aurais mis du temps à rencontrer ou découvrir par moi-même. Ce qui tombe bien car, si je souhaite moins vadrouiller, c’est notamment pour expérimenter plus en profondeur les endroits où je me pose. En prime, son logement est tout aussi fou que ne l’était son chien Choowa – je fais l’impasse sur cet événement tragique qui m’a mis la larme à l’oeil. 

Je suis resté chez lui une dizaine de jours avant de décider de louer un logement pour un mois. Il m’a fallu quelques visites infructueuses avant de mettre le doigt sur the logement qui me convient : une maison sur pilotis avec chambre climatisée – un must have, une grande terrasse couverte et un petit chat qui a élu domicile. Je l’ai appelé Rookie et je ne vous cache pas qu’il a été la cerise sur la gâteau – c’est si dur de me faire flancher.

Me voilà désormais installé à l’ouest de l’île, dans la zone de Sri Thanu, souvent appelée la partie hippie. La plupart des événements ont lieu dans cette zone, où se trouve notamment zen beach, spot privilégié des amateurs d’acro-yoga ou artistes en tout genre et réputée plus généralement pour ses couchers de soleil. J’en ai fait mon point de rendez-vous quotidien et j’ai y rencontré certains de mes meilleurs potes de l’île. Mais si je me contentais de ne vous raconter que cela, je ne ferais qu’effleurer la surface des belles choses que j’ai vécues ici.

Je vous propose donc une rétrospective des meilleurs moments passés ici, afin de plonger dans ce qui a été mon quotidien au cours des 6 dernières semaines.


  • Les jus de fruits

Commençons la liste par ce petit élément en apparence anodin qui a fait une énorme différence dans mon quotidien. 
Personne n’est ignorant de l’expression « 5 fruits et légumes par jour », pourtant bon nombre d’entre nous oublie de s’y atteler au quotidien. Pour cause notamment, se payer un jus de fruits fraîchement pressé à Paris coûte presque aussi cher qu’un repas. Et si l’envie vous prend de les réaliser vous-même, il vous faudra acheter des fruits, les préparer, puis les mixer avant de pouvoir profiter. Je fais l’impasse sur le lavage du blender qui, personnellement, me fait chier à mourir, pour peu qu’on en ait un. Mis bout-à-bout, nous sommes plus d’un à passer à côté de l’exercice pour nous rabattre sur des jus de fruits industriels. Et si vous pensez qu’on peut simplement se contenter de manger des fruits, c’est que vous n’avez pas goûté les jus d’ici, mécréants.

Ici, le shake coûte 1€, on trouve des stands à tous les coins de rue et la carte comporte 150 combinaisons différentes – dégustez-les tous ! J’en suis à 48/150, sans compter les jus d’un seul fruit et ceux que je redécouvrent car délicieux. À raison d’au-moins deux jus par jours, je pense que mes stats vitamines sont au max. C’est l’un de mes petits plaisirs quotidien dont je vais avoir du mal à me passer.

Histoire de vous faire rêver, voici quelques uns de mes favoris :
– Fruits de coeur : ananas (ancien #1), pastèque (nouveau #1, si désaltérant, un must have)
– Combinaisons : ananas-pastèque-fraise, mangue-fraise-fruit du dragon (découvert hier). Je continue ?

  • Xantiva

Point de rendez-vous quotidien, Xantiva est le nom d’une des nombreuses salles de sport de l’île. Forcément, ça fait partie de mes petits plaisirs. Mais ce qui en fait une expérience nouvelle, c’est son complexe « bien-être » avec sauna, hamam et surtout bain glacé. Qu’on s’entende bien quand je dis bain glacé : on parle d’un bassin rempli de blocs de glace de 40cm qui vous collent à la peau et vous gèlent les c*******. La première fois que je me suis retrouvé devant, j’étais bien présomptueux. J’ai tenu 30s avant que la myriade de sensations de picotements ne me contraigne à sortir de l’eau, le souffle coupé et les pieds qui brûlent – paradoxal je sais. Puis, au fil des jours et des tentatives, on s’y fait.

Désormais, je rentre dans l’eau comme dans un bain. Je m’y rends d’ailleurs presque exclusivement pour ça. La sensation que cela procure à la sortie est géniale : passée ~1min, le froid pénètre le corps et donne l’impression que du liquide cryogénique te parcourt les veines. Quand la température extérieure avoisine les 30° dès 10h le matin, c’est un plus dont il devient difficile de se passer, sans compter tous les bénéfices que cela engendre sur le corps.

En prime, Xantiva dispose d’un petit feu de joie autour duquel tout le monde se retrouve pour se réchauffer, décompresser et discuter après une séance, ce qui ajoute une dimension sociale appréciable et appréciée.

Top time : 9min. Objectif à venir : 10min.

  • Seaboard

Déjà mentionné un peu plus haut, Seaboard est le nom d’un complexe de bungalows situé sur la plage de Haad Yao, qui arbite chaque mercredi soir un événement musical autour duquel s’organise un petit marché nocture où les artisans de l’île viennent présenter leurs produits – parfois des plus originaux. Cela en fait un point de rendez-vous privilégié pour les résidents de l’île. L’occasion de retrouver du monde, de papoter, de danser, le tout les pieds dans l’eau puisque, comme son nom l’indique, Seaboard se trouve en bord de mer…

  •  Jungle Vibes

Mention obligatoire pour cette auberge qui accueille la plupart des personnes les plus cools que j’ai rencontrées ici. Chaque fois que je me suis bien entendu avec quelqu’un et que je lui ai demandé où il/elle logeait, on me répondait « Jungle Vibes ». Des auberges, ce n’est pourtant pas ce qu’il manque sur cette île, mais celle-ci a un petit quelque chose en plus qui lui confère une aura. La combinaison d’un espace commun intimiste, d’un nombre d’occupants ni trop important, ni trop petit et certainement d’une manager investie pour faire vivre l’endroit et tisser des liens entre les résidents (shout out to Anne, pour ton travail et ton énergie. Merci!).

Le plus fou c’est que je n’y ai même pas résidé ! Et pourtant, ils m’ont accueilli parmi eux comme si je faisais partie de leur troupe, inclus à leur groupe Whatsapp et convié à leurs activités. Merci à vous, vous êtes géniaux !

  • Zen beach

Egalement déjà mentionné plus haut, zen beach est l’une des nombreuses plages de l’île, avec la particularité d’accueillir de petits événements quotidiens et de servir de point de rendez-vous pour regarder les couchers de soleil. Chaque soir, artistes en tout genre s’y retrouvent : prestations enflammées, jongleurs ou encore amateurs d’acro-yoga, cette pratique acrobatique qui se joue à deux (une base et un flyer).
La première fois que je m’y suis rendu, j’ai été rapidement accroché par quelques pratiquants de handstand (équilibre sur les mains). Comme je me suis fixé pour objectif de le tenir sur un bras d’ici à la fin du séjour – en bonne voie mais il y a encore du travail, j’ai tout de suite su que le créneau 17h-19h serait chaque jour réservé pour me rendre à la plage. L’occasion de prendre le soleil, moi qui ne suis pas un amateur des journées allongé à la plage.
Au fur et à mesure des jours, je me suis un peu plus fondu à la bande. Si bien que je me rends maintenant à la plage comme si je me rendais chez des amis. Je m’y sens bien. On ne se contente plus de se donner rendez-vous à la plage : on dîne ensemble, se retrouve à gauche à droite selon les envies et propositions de chacun.

Je vous parlais des événements cycliques de l’île : les vendredis sont réservés au drum circle, sur zen beach. De 18h à 21h, les maîtres des tambours de l’île se réunissent sur la plage pour faire danser frénétiquement tous ceux qui ont quelque chose à lâcher. La plage est bondée, une nouvelle fois l’occasion de retrouver du monde, de papoter et de danser.

Si on récapitule : du sport, des gens cool, du soleil, dont les couchers sont à couper le souffle et un événement récurrent. Dur de faire mieux.

  • Ecstatic dance

Qu’est-ce qui se cache derrière ce nom bizarrement évocateur ? Il s’agit de sessions de danse libre, souvent organisées le matin, où l’on vient pour se défouler sur de la musique életronique à tendance tribale. Au début lent, le rythme s’accélère progressivement jusqu’à atteindre un climax, après quoi il s’atténue de nouveau jusqu’à terminer sur des mélodies très douces, proches des fredonnements de yoga. 

Dans la forme, cela s’apparente à une soirée de jour, à la grosse différence près qu’une politique stricte est imposée : pas d’alcool, drogue, ni téléphone ou encore conversation ne sont autorisés. Le seul véhicule d’échange étant son corps et plus précisément la danse, l’idée étant de créer un espace sain où chacun puisse se lâcher à sa guise, sans jugement. Une pratique peu commune par chez nous – du moins de mon point de vue, mais particulièrement libératrice.

Les sessions durent 3 à 4h et il n’est pas rare de voir la foule hurler et danser frénétiquement une fois dans le bain. Elles ont souvent lieu dans la jungle, sous un dôme habituellement utilisé pour faire du yoga, entouré de ventilateurs car je peux vous assurer que ça chauffe ! Je n’en ai pas fait beaucoup, mais les quelques séances auxquelles j’ai participé m’ont autant vidé que rempli.

  • Mama Market

Simple marché nocturne, je le mentionne car il est l’un de mes spots préférés pour dîner. D’une parce que j’y croise souvent des visages familiers, d’autre parce que la bouffe y est bonne et relativement abordable : je me pète le bide pour 4€ et c’est un vrai festin, digne de nos meilleurs barbecue – ok j’abuse car rien ne les vaut.

  • Eden & Bambu

Perché sur les récifs d’une plage accessible uniquement par bateau ou randonnée, c’est le lieu de rendez-vous des fêtards de l’île. Une bulle dans une bulle. C’est là que j’ai rencontré la plupart des personnes que je cotoie en ce moment, entre autres parce qu’un bon paquet des gens de l’île s’y rend chaque week-end – la valeur sûre. Je laisse volontairement un voile de mystère sur ce lieu, car ce qui se passe à l’Eden reste à l’Eden …


Il y aurait encore bien des événements ponctuels et anecdotiques à partager, mais je pense que vous prenez la mesure de ce que je vis au quotidien. Il y a quelques semaines pourtant, j’avais les yeux rivés sur l’accomplissement de certains objectifs – ce qui est toujours le cas – afin de m’affranchir du surplus de choses que j’avais en tête et qui me bloquait. Cela m’empêchait de m’ancrer pleinement dans ce que je vivais. Cependant, les souvenirs des merveilleux moments passés ici il y a 4 ans, couplés à un brin de solitude, m’ont attiré vers l’extérieur plutôt que de me concentrer sur une discipline personnelle, plus orientée vers l’intérieur – moi-même.

C’est alors que s’est opérée une transition. J’ai petit à petit lâché prise sur les obligations que je m’imposais pour me laisser bercer par les événements. Je me suis connecté à plusieurs groupes de personnes, nous avons partagé des moments incroyables et la solitude s’est estompée. Je m’oubliais petit à petit, parfois dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Puis, je me suis naturellement retourné vers moi-même, comme par un phénomène de compensation intuitif. À trop courir, j’ai eu besoin de me rééquilibrer avec des moments de calme où je me réoccupe de moi. Ces choses que j’avais en tête de faire il y a quelques semaines mais que je repoussais sont revenues vers moi, cette fois-ci comme une solution plus qu’une décision que je m’impose. Alors je m’y suis mis et tout a commencé à s’éclaircir. La liste est encore bien longue, mais commencer à m’y atteler a débloqué une réaction en chaîne de choses positives. 

Il faut croire que j’avais plus besoin de vivre des moments forts et humains que de satisfaire mon besoin d’accomplissement – bien qu’il soit une autre des clés de mon bonheur. C’est en quelques sortes en me perdant que je me suis retrouvé. Les souvenirs fraîchement acquis ici sont désormais en adéquation avec ceux qui m’ont fait revenir. Je recommence à me connecter à un état d’esprit que je ne qualifierais que de positif : orienté autour de pensées bienveillantes, de la reconnaissance envers l’acquis plus que l’attendu, de l’écoute et de l’acceptation de soi. Des choses qui paraissent évidentes mais que l’on a plus tendance à acquiescer qu’appliquer – et c’est là que réside le fossé. En somme, je deviens un putain de hippie !

Je dirais donc que c’est une mission accomplie. Je reprends plus activement la direction de la personne que j’ai envie de devenir, qui est étroitement liée à celle dont j’ai besoin. Je vais donc me concentrer sur ce sentiment de gratitude, pour partager cette envie d’encore avec Christo qui me rejoint dans quelques jours. 

Ce n’est qu’une deuxième occurence, mais chacun de mes voyages s’est achevé avec la visite de l’un de mes amis. Avec Alain et Terry à Prague lors du premier – qui sont plus venus me ramasser que m’accompagner – et cette fois-ci Christo pour le second – là pour le coup je suis au max ! Pour information, il y en aura un troisième qui débutera à la fin de l’été 2023, plus long et à travers de nouvelles destinations. Si vous souhaitez en faire partie, les inscriptions sont ouvertes.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

4 commentaires sur “Billet d’humeur #3 – Le chemin se construit en marchant”